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Michel ZORDAN présente des extraits de ses romans. Il se laisse également aller à quelques réflexions sur l’actualité.

30 –Victorien, le romanichel

Publié par Michel Zordan

Victorien, le romanichel      185 pages                                                                                                                                                                           Le premier qui passe la ligne d’arrivée, gagne !

8 heures du matin, vendredi 23 mars 1923, parc du manoir de la Morille, commune d’Eymet - Dordogne.

À deux cents pas environ, le long du mur d’enceinte, à quelques mètres du portail de l’entrée principale, Estève et Granduc,  mes Grands Gascons Saintongeois, aboient avec force. Estève et Granduc sont deux frères, nés de la même portée. La mère avait trop de chiots, et pas assez de tétines, et ces deux-là devaient être sacrifiés, alors je les ai récupérés et nourris au biberon.  De l’autre côté du mur, en bordure de la petite route, se trouve une mare. Très certainement des sangliers s’y sont-ils baugés ! Puis très distinctement, j’entends trois à quatre coups de cloche, c’est celle de l’entrée ! Assez rapidement plusieurs coups de feu retentissent.  J’entends même des éclats de voix,  et encore des coups de feu. Des coups de feu,  j’en ai beaucoup entendu. Ce ne sont pas de coups de fusil de chasseurs ou de braconniers, mais plutôt des coups de révolvers, ou de pistolets.

Et toujours, Estève et Granduc  qui donnent de la voix.  Je m’approche rapidement de la grille.  De l’autre côté, sur la petite route, à quelques mètres à peine,  deux gendarmes, arme au poing, apparaissent. 

–  Bonjour Messieurs,  que se passe-t-il ?

– Des voleurs mon colonel, des assassins et des voleurs.  Mais c’est terminé, ils n’assassineront plus personne, nous les avons abattus.

L’adjudant-chef Estève Panduroc,  m’explique que dans la nuit, un couple de romanichels s’est introduit dans le poulailler de la ferme de Mongerac.  La ferme de Mongerac  sise à environ quatre kilomètres du manoir. Vers 1 heure du matin, le paysan, Maximilien Delagrange,  a entendu le chien qui aboyait au bout de sa chaîne.  Pensant trouver le renard en plein forfait, il sort de la ferme avec son fusil.  Mais lorsqu’il arrive devant le courtil aux cochons, de l’ombre, c’est un grand gaillard qui surgit devant lui.  Surpris,  le paysan n’a pas le temps de le mettre en joue,  et une bagarre éclate. Un coup de feu,  et le malheureux Maximilien Delagrange touché en pleine tête,  s'effondre.   Immédiatement le fils de la maison,  va prévenir les gendarmes, et rapidement la chasse à l’homme s’organise.

–  Je suis vraiment désolé pour le dérangement mon colonel. Leur roulotte, et leurs mules,  ont été repérées tout au bout de l’avenue de la ferme, cachée derrière une haie.  Il n’y avait plus personne à l’intérieur, le couple s’était enfui par les bois.  Nous avons retrouvé leur trace à l’aube.  Nous les avons coursés, jusqu’au mur de votre manoir, ils ne pouvaient pas aller plus loin. L’assassin a  alors menacé  un gendarme avec son couteau,  il a été obligé de tirer. Folle de rage,  la femme s’est alors jetée sur le gendarme. Un collègue a été obligé de faire feu sur elle.

– Panduroc,  et la deuxième salve, c’était pour qui ?

– Leur chien mon colonel,  un corniaud aux dents affûtées comme un rasoir,  dressé pour attaquer. Nous n’avons pas pu faire autrement que de l'abattre.

–  Bonjour Messieurs,  que se passe-t-il ?

– Des voleurs mon colonel, des assassins et des voleurs.  Mais c’est terminé, ils n’assassineront plus personne, nous les avons abattus.

L’adjudant-chef Estève Panduroc,  m’explique que dans la nuit, un couple de romanichels s’est introduit dans le poulailler de la ferme de Mongerac.  La ferme de Mongerac  sise à environ quatre kilomètres du manoir. Vers 1 heure du matin, le paysan, Maximilien Delagrange,  a entendu le chien qui aboyait au bout de sa chaîne.  Pensant trouver le renard en plein forfait, il sort de la ferme avec son fusil.  Mais lorsqu’il arrive devant le courtil aux cochons, de l’ombre, c’est un grand gaillard qui surgit devant lui.  Surpris,  le paysan n’a pas le temps de le mettre en joue,  et une bagarre éclate. Un coup de feu,  et le malheureux Maximilien Delagrange touché en pleine tête,  s'effondre.   Immédiatement le fils de la maison,  va prévenir les gendarmes, et rapidement la chasse à l’homme s’organise.

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