Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Michel ZORDAN présente des extraits de ses romans. Il se laisse également aller à quelques réflexions sur l’actualité.

18 Jun

Ce récit n'est qu'une fiction

Publié par Michel Zordan  - Catégories :  #Michel Zordan, #un auteur du sud ouest, #Ce récit n'est qu'une fiction

Avertissement : trop penser, ou trop croire peut-être nocif pour la santé… Pour moi, c’est déjà trop tard…

Ce récit est une fiction. Toute ressemblance avec des situations réelles ou des personnes existantes ou ayant existé ne serait que pure coïncidence.

Telles les branches des arbres, les humains naissent en désordre, ne rentrant dans le rang imposé par d’autres, imposé pas ceux qui croient savoir, nous obligeant ainsi à avancer courber. Plus nous avançons, et plus ceux qui croient savoir sont nombreux. Pourtant, ceux qui disent savoir, savent-ils vraiment ? 

L’individualisme insensé des uns, le collectivisme acharné des autres, chacun étant sûr de ses choix, ou voulant le faire croire, notre civilisation avance cahin-caha, vers ce que les humains appellent le progrès. Mais vers où, avance-t-on vraiment ? Le progrès n’est-il pas un leurre, un truc après lequel nous courrons, sans jamais pouvoir le rattraper ?

Ceux qui savent ou disent savoir, tracent des routes, que d’autres essaient juste de suivre, la plupart ayant toujours un temps de retard. Ces derniers sont alors qualifiés de ringard par ceux qui disent savoir. Mais sont-ils vraiment des ringards, ou simplement des réfractaires, qui inconsciemment traîneraient des pieds, pour la simple raison que le chemin choisi leur semblerait périlleux ???

On peut prendre bien des routes, suivre nombre de chemins, être premier ou dernier, tout nous ramène à cette seule certitude, celle de ne pas savoir. Et de courir toujours un peu plus vite, pour tenter de savoir.

Combien d’humains peupleront la terre dans un siècle ?

À l’aube de ce XXIe siècle la population mondiale avoisine les 7 milliards d’individus. À la fin du dix-huitième les humains n’étaient que 7 à 800 millions, et à la fin du dix-neuvième, environ 1 milliard et demi. En un siècle la population mondiale a crû, de plus de cinq milliards, elle progresse au rythme de 100 millions par an, un milliard minimum, tous les 10 ans.

Mais l’être, qui s’est lui-même qualifié d’humain, qui est-il réellement, qui sommes-nous ? Des animaux dotés d’intelligence supérieure, pouvant répondre à tous les défis ; ou seulement des êtres arrogants, stupides et destructeurs, manipulables à souhait ?

Grâce aux armements toujours plus performants, on aurait pu penser que la destruction de la planète Terre, serait venue plus tôt. Mais cela aurait été trop facile, trop voyant, avec le fameux progrès, nous détruisons tout aussi efficacement, mais sous couvert de la course au bien-être des terriens.

Regardez nos agissements au nom du sacro-saint progrès. Soi-disant, pour aller plus vite ? Mais pourquoi aller plus vite, nous ne savons pas ou nous allons ! Pour gagner du temps ? Mais pourquoi gagner du temps, nous travaillons de moins en moins et avons du mal à occuper notre temps libre ? Et lorsque nous l’occupons, ce temps libre, et bien, nous l'occupons à détruire !

Imaginez la Terre dans un siècle, avec 17 milliards d’individus ! Imaginez la croissance nécessaire pour simplement nourrir 17 milliards d’individus !  Imaginez les immeubles, les routes à construire, imaginez l’espace, saturé de tout, en tous genres !

Toutes ces routes, tous ces immeubles, tous ces produits que nous déversons, tous ces océans que nous pillons, que nous souillons, ces sous-sols que nous saccageons, tous ces aménagements censés améliorer la vie des humains, ne sont-ils pas autant de plaies que nous infligeons à la Terre, pour la tuer à petit feu, bien doucement, comme pour la faire souffrir encore plus.

Reste-t-il une seule contrée, sur cette planète Terre, n’ayant pas été contaminée par l’homme ? Sûrement pas !

Mais non content d’avoir organisé la destruction de la planète Terre, les humains se sont lancés voici un demi-siècle, et avec un certain succès dans la destruction de l’espace. Aucune loi internationale n’empêche un quidam d’expédier un engin dans l’espace, alors il faut en profiter ! Il paraîtrait que maintenant, là-haut, bien au-dessus de nos têtes, et même au-dessus des nuages, dans ce ciel miraculeusement bleu, le sac-poubelle est déjà  trop plein. Mais où donc s’arrêtera la conn… humaine ?

Et nos chers petits chérubins, sont-ils un espoir pour notre planète en perdition ? Embrigadées encore en couche, marchant à peine, relâchés au quart de siècle, on aurait pu penser que nos chères têtes blondes, brunes, ou rouquines relèveraient le défi !  À regarder de plus près, ne sont-ils pas pires que les adultes ! Des sortes de bactéries, micro-organismes malfaisants, ayant pour seul et unique objectif, de consommer et consommer plus encore. Le disque dur bien garni par ceux qui disent savoir, et qui les encouragent, ils devraient sans problème valoriser à l’excès leur capacité de nuisance. Un petit conseil aux fabricants de smartphones et autres gadgets dans le genre, dépêchez-vous de gagner de l’argent ! Dans moins d’un demi-siècle, les premiers babys smartphone apparaîtront. Le tout sera à leur naissance, déjà intégré dans leur cerveau manipulé. Tout ça au nom du progrès !

Mais pourquoi sommes-nous la seule espèce à avoir choisi la voie du « progrès » ???  

Imaginons qu’à l’aube des temps, une espèce, une seule, pas très intelligente, mais arrogante, ait été sélectionné par une « intelligence supérieure ». Faisant miroiter le leurre du progrès, cette « intelligence supérieure » nous aurait poussés à nous multiplier, à nous multiplier toujours plus, et à surtout  consommer toujours plus.

Mais avec quel objectif ? Peut-être celui de simplement détruire ce qui ne pourrait être qu’une erreur, une simple erreur de manipulation, suite au bing bang : la Terre !!!

On peut légitiment se poser la question. Et si les humains n’étaient en réalité que des parasites arrogants et stupides, une sorte de maladie aux milliards de tentacules, un cancer inoculé par cette « intelligence supérieure » dans le corps de la planète Terre, avec pour simple et irrémédiable mission de lentement la détruire.

Mais allons plus loin dans ce raisonnement ! Et si cette « intelligence supérieure » tout en souhaitant la destruction de cette planète Terre, souhaitait en même temps jouir du spectacle ?

Alors la planète Terre, ne pourrait être qu’une simple scène de spectacle prête à l’implosion ?

Jusqu’au début du 20e, la pollution humaine n’était pas encore très visible. Mais en un siècle, les humains sont passés à la vitesse supérieure, et la situation s’est précipitée. Toutes les inventions censées aider l’humain se révèlent être de terribles engins de destruction massive.

Cette « intelligence supérieure », doit se frotter les mains, mais ce spectacle, à l’échelle de l’Univers ne va-t-il pas trop vite ? Depuis quand l’Univers existe-t-il ? Depuis des milliards et des milliards d’années, alors chez eux, un siècle, ne représente même pas un simple espace entre deux mots, dans un texte de milliers de pages.

Imaginons donc, la planète Terre, comme une scène de spectacle permanent,  un simple jeu vidéo ! De jour comme de nuit, cette « mystérieuse intelligence » supérieure nous regarde,  ou joue, tantôt l'hémisphère sud, tantôt l'hémisphère nord. Exactement comme le font les humains avec un match de foot, de rugby, un combat de boxe, un film, une pièce de théâtre, un opéra,  un jeu vidéo…  

Imaginons à l’échelle terrienne un spectacle, un match de football, de rugby, un combat de boxe, un jeu vidéo, etc.… qui ne durerait que quelques secondes. Nous serions frustrés, et nous demanderions à l’organisateur de rembourser.

Alors que penser de cette « intelligence supérieure » qui nous regarde, et qui sans nul doute organise la mise en scène ! Sera-t-elle tentée d’intervenir pour ralentir, et tenter d’améliorer ce spectacle, ou ce jeu ?

Commenter cet article

Archives

À propos

Michel ZORDAN présente des extraits de ses romans. Il se laisse également aller à quelques réflexions sur l’actualité.