37 – Ambroisine au couvent de la Valerine
/image%2F1424095%2F20211207%2Fob_542458_ambroisine-et-le-couvent-de-la-valerin.jpg)
S’appuyer sur la grandeur, et les vertus de la terre nourricière, sur son génie, sa capacité à faire éclore la vie, pour rebondir, se ressourcer, et repartir d’un bon pied, sur le bon chemin. Revenir au bon sens paysan, en quelque sorte ! Elles sont là les valeurs sûres de Simone Blandin.
– Bien sûr qu’il y a des pressions Théo, ici chaque m2 de terre vaut une petite fortune, mais Simone Blandin est intransigeante. Cette terre restera paysanne, dédiée à ses protégées, et à la production agricole. Elle et son époux ont acheté ces parcelles et le couvent en ruine dans les années soixante, tout était en friche. Ici, au début du XXe siècle, tout était cultivé. La rose de mai était la culture principale, avec la vigne, et quelques oliviers, puis la déchéance est arrivée. Ce sont les premières pensionnaires qui ont sorti ces terres de l’Enfer. Avec de l’eau, de la terre, et de la bonne volonté on peut accomplir des miracles, et le miracle est là.
C’est effectivement prodigieux, nickel, tiré au cordeau, je suis conquis par le travail accompli ici.
– Clarence, vos pensionnaires, lorsqu’elles travaillent hors des murs du couvent, ne sont-elles pas tentées de s’enfuir ?
– Chaque groupe d’élèves, pas plus de quatre par groupe, est chaperonné par deux militaires, qui peuvent communiquer avec leurs collègues des autres groupes, elles n’ont aucune chance. Certaines ont bien sûr été tentées, mais aucune n’a réussi, et la punition reçue les a dissuadés de recommencer.
Nous ne l’avons vu et entendu arriver de nulle part, mais il est bien là, casqué sur sa moto noire, à moins de 15 mètres, il fonce.
Ambroisine, au couvent de la Valerine eBook de michel zordan - 1230005162147 | Rakuten Kobo France