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Michel ZORDAN présente des extraits de ses romans. Il se laisse également aller à quelques réflexions sur l’actualité.

10 Sep

rentrée littéraire 2012: Turbulences champêtres

Publié par Michel Zordan  - Catégories :  #Un auteur du Sud Ouest

turbulences champêtres-copie-1Turbulences champêtres, le nouveau roman de Michel Zordan - Éditions 3Z - Collection le net au pré
250 pages  -ISBN 978-2-9532863-9-7

 

Roman de terroir: Turbulences Champêtres, premier titre de la Collection « le Net au Pré » exhale un doux parfum de roman de terroir.  Le milieu dans lequel l’histoire évolue,  c’est la campagne, celle du Sud-ouest, une campagne ou flotte toujours un soupçon  de calme et de sérénité, une campagne encore accrochée à ses clichés d’hier, une campagne ou l'on veut vivre comme avant, mais avec le modernisme et les contraintes d'aujourd'hui,  une campagne du 3ème millénaire, avec la télé, Internet, et même le portable et le GPS.  Une campagne souvent incomprise, en proie aux doutes, en proie aussi à la spéculation. Puis il  y a la ferme,  celle du Bouscarot.  Ensuite le bourg, celui de Saint-Jean,  puis arrivent tous les acteurs. D’abord, les héros, les Beaumont, Martial  c’est lui qui raconte l’histoire.  Puis le père, Marcel, et la maman, Amélie.  Ensuite tous les autres, les paysans,  l’épicier, l’épicière, le boulanger,  les bons, les méchants, les ni trop bons ni trop méchants, les traditions, les us et coutumes, l’étranger qui s’installe sans bruit, et ceux qui le tolère du bout des lèvres,  l’étranger qui s’impose, et  ceux qui le rabroue….Il y a même les gendarmes  et... le curé.  Et par dessus tout ça... des étrangers, et non des moindres puisqu’il s’agit d’Anglais…


4ème de couverture : Le Sud-Ouest est l’une des régions de France les plus prisées par les Anglais, ils s’y installent et cultivent la nostalgie des vieilles pierres et celle d’une lointaine époque.  Cette situation n’est guère du goût de tous les indigènes.  Certains  considèrent en effet que ces populations ne font que reconquérir par l’argent,  les territoires dont ils avaient été chassés par notre Jeanne d’Arc emblématique. Ils les accusent de tous les maux, mais surtout de faire indûment grimper les prix des biens qu’ils convoitent. Toutefois,  il est très rare que l’un de ces natifs,  lorsqu’il a lui-même une maison à vendre, refuse la proposition d’un « envahisseur », qui la plupart du temps est bien supérieure à celle  des locaux.

Dans la petite commune de Saint-Jean,  la situation était encore plus alambiquée. En quelques mois le bourg avait acquis une notoriété certaine, et même durant l’hiver quantité de touristes faisaient le détour. Cette célébrité soudaine avait pour effet de faire gonfler  le nombre des personnes voulant y résider. Pour les habitants c’était selon. Pour ceux qui pensaient n’avoir rien à gagner (sinon des em…), une grande part de responsabilités incombait au père Deslandes et à son épicerie. Pour d’autres, les plus éclairés (enfin, tout dépend du camp dans lequel on se place) ceux qui avaient un peu ou beaucoup à gagner,  le curé était le sauveur. C’était le précurseur, celui qui avait montré la voie. Une  lumière, peut-être divine était apparue dans le ciel de notre magnifique Sud-Ouest et notre curé avait su le premier trouver « l’interrupteur ».

Bref, notre bourg se voyait maintenant jusqu’à Londres et même bien au-delà et les conséquences n’allaient pas tarder à se faire ressentir.

 

 
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