Peut-être est-il temps pour ces hommes et ces femmes qui nous gouvernent de se mettre en jachère !
Je viens d’avoir une révélation, nous sommes au Moyen-âge, au Moyen-âge d’une autre époque, qu’il nous reste à inventer…Mais qui va s'y coller ?
Je n’y avais pas encore pensé, mais dans quelques siècles, les Français (et même les Européens) regarderont sûrement la France (ou l’Europe) d’aujourd’hui comme celle du Moyen-âge.
Je me pose une seule question : qui sera capable de nous faire basculer dans une renaissance ?
Aujourd’hui il y a de plus en plus de cerveaux pour réfléchir, mais il y a de moins en moins d’idée neuve qui émerge. Des idées qui nous permettraient de changer d’âge, comme la Renaissance avait sonné le glas de ce Moyen-âge qu’on nous présente un peu lugubre, avec ces donjons, ces grilles, ces remparts, dans lequel nous suffoquons. Nous y sommes enlisés, et aucune idée neuve pour espérer en sortir.
J’en viens à me poser encore une question, ou plutôt deux. Le nombre était-il un facteur déterminent lorsqu’il s’agit d’avoir des idées ? Faut-il se regrouper pour faire émerger des idées, ou faut-ils se regrouper après, pour mener à bien les idées ?
Le gouvernement actuel donne l’impression de faire du sur-place, plus rien ne semble fonctionner, plus personne ne semble y croire, tout semble user. Alors les leaders essaient de nous entraîner sur les chemins de la polémique. Occuper les esprits à autre chose que l’essentiel, surtout si l’essentiel est dans l’impasse, semble être leur idée majeure.
Peut-être est-il temps pour ces hommes et ces femmes de se mettre en jachère, pour refaire le plein d’énergie. Peut-être est-il temps d’aller chercher de l’autre côté, des énergies nouvelles (un peu comme le paysan va chercher tout au fond du sillon la terre neuve, reposée, pour faire germer ses graines).
Dans un an, les élections présidentielles seront là, les candidats montrent déjà le bout de leur nez, malheureusement les programmes ne suivent pas. Je croyais naïvement que la candidature à la présidence de la république était un projet personnel, qui reposait sur un programme bien personnel. Chaque jour voit son lot de nouveaux candidats, et pas encore de projets, ni même une ébauche. On met en avant des hommes des femmes, mais pas d'idée. Il ne me viendrait pas à l’idée de m’avancer sans rien avoir à proposer.
La tête compterait-elle plus que les idées ? Gagner serait-il plus important que les idées ?
Les français seraient-ils à ce point désespérés, déboussolés, qu’ils éliraient un candidat juste pour changer de camp, de têtes, sans aucun espoir de véritable changement.
Il y a quelques heures enfin, une idée venant d’éclore, m’a interpellée et inspirée ces quelques lignes : la création de 300 000 emplois jeunes. J’avais l’impression de lire un programme vieux de 15 ans, ou de revenir à l’époque de la glorieuse Russie Soviétique. Dans cette URSS, pas de chômage, tout le monde avait du travail (sponsorisé par l’état), et tout le monde sait comment l’affaire s’est terminée.
J’aurai à la limite pu comprendre si ces emplois n’étaient pas destinés uniquement aux jeunes, (la détresse n’est sûrement pas le monopole des jeunes) peut-être sont-ils de meilleurs clients, plus malléables, sûrement encore très naïfs. Avoir 25 ans, quelques diplômes en poche, mais sans travail, ni trop d’obligation est-il plus désespérant que d’être âgé de 50 ou 60 ans, sans travail, avec la plupart de temps beaucoup d’obligation. C’était juste pour dire que la détresse des plus de cinquante ans, lorsque plus rien ne semble aller, est sans doute beaucoup plus destructrice que celle des jeunes dans la même situation.
C’est vrai que s’entendre dire, lorsque vous chercher un emploi, que vous êtes trop jeune, ça doit lasser. Mais qu’ils se rassurent les jeunes, le statut de jeune est très éphémère, ça passe très, très vite et très rapidement, le contraire se produira.
Il ne reste maintenant à ce parti qu’à proposer la nationalisation d’une ou plusieurs banques.
En voilà des idées neuves et brillantes, ils ont du s’y mettre à plusieurs.
Le plus navrant serait de tomber dans le racolage, de proposer quelques belles manchettes, bien porteuses (les jeunes c'est porteur) bien croustillantes, comme s’y emploi certains pour « refourguer » leurs " produits" qui laissent souvent à désirer.