Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Michel ZORDAN présente des extraits de ses romans. Il se laisse également aller à quelques réflexions sur l’actualité.

05 Dec

On n'demande qu’à en rire : Laurent Ruquier adore la télé réalité

Publié par Michel Zordan  - Catégories :  #je ne vais pas me gêner

bachus

C'était en 2011 - On n'demande qu’à en rire : Laurent Ruquier hait la télé réalité, ses yeux lançaient des scuds, une véritable batterie anti-aérienne…

 

Hier lundi, On ne demande qu’à en rire c’était pour tout le monde le même sujet.  Un candidat (une star dirais-je) de la  télé réalité rentre chez lui (chez elle) après avoir passé des heures terribles (faut quand même faire quelques phrases pour la télé, c’est l’un des buts du jeu et c’est à celui qui fera la plus mauvaise) dans un palace en tête à tête avec d’autres stars en devenir (qui fort heureusement ne le deviendront jamais, mais peut-on dire jamais ?)

 

Fini les petits nouveaux ou petites nouvelles, le noyau dur est maintenant constitué, on prend les mêmes et on recommence.  On prend ceux qui ont frôlés des sommets à l’audimat (ou les moins mauvais) et on nous sert du réchauffé.   

 

Je ne vais pas me gêner pour dire que cette nouvelle mouture de l’émission me navre terriblement.

 

 J’en reviens à mes moutons, Laurent Ruquier n’aime pas la télé réalité, il hait la télé réalité, la télé réalité ça le gonfle, grave, grave, ça lui file des boutons la télé réalité.  Lorsque Jérémy Ferrari attaque son sketch,  on constate tout de suite que l’épiderme du grand manitou change de couleur et vire au rouge coquelicot.  Le monsieur trépigne ferme derrière son pupitre (va falloir changer la moquette). 

 

Le jeune humoriste Jérémy Ferrari avait choisi d’appeler une téléspectatrice,  pour reproduire en direct un simulacre de télé réalité.  C’était plutôt pas mal, on a même eu droit à une demande de mariage en direct, et cerise sur le gâteau, les deux ont dit oui : gonflé le mec Ferrari. Que nenni,  dire que le grand chef n’a pas aimé, c’est peu dire, la sanction a été immédiate : un tout petit 11, à côté des 18 et des 19, ça fait mesquin. En plus les reproches fusèrent : – Vous êtes hors sujet, et vous êtes là pour combattre la télé réalité, pour la déglinguer la télé réalité, pas pour l’encenser.

 

Ce ne sont peut-être pas tout à fait les paroles prononcées par le grand manitou, mais ça y ressemble.

 

Heureusement que madame Catherine Barma était là pour défendre l’initiative, et  que le lundi c’est le jour des téléspectateurs qui ont donné un 18/20. Ils ne peuvent plus jouer au « le dernier ne revient plus », mais ils peuvent encore donner leur note, mais jusqu’à quand ?

 

Les Lascars Gays étaient eux en plein sujet (avec zéro neurone, pouvaient pas mieux faire les lascars).  Seulement voilà, à la dernière séquence l’un d’eux transforme l’émission,  qui devient  pour quelques secondes : perdu de vue, ou un truc comme ça,  avec la venue sur scène des parents et de la grand-mère. 

 

Telles des barrières de la télé réalité, les cheveux du grand manitou se sont alors dressés, et la colère du grand chef franchissait l’inconcevable.  Il en perdait même son sel-contrôle habituel.  Pendant un bref instant,  une indiscrète caméra, nous a permis d’assister au conflit apposant Laurent Ruquier à  Catherine Barma.  Très révélatrices ces quelques images, difficile de faire faire mieux pour le chef d’orchestre d’une émission à une heure de grande écoute. Ses yeux lançaient des scuds, une véritable batterie anti-aérienne. Ne pouvant reprendre le dessus,  il en a même bâclé et écourté la fin de l’émission.

 

Heureusement qu’une fois de plus  madame Catherine Barma était là,  pour une fois de plus défendre l’heureuse initiative. De leur coté les téléspectateurs ont bien sur désavoués le grand Maître de cérémonie et vlan, attention les dents (j'espère que le Monsieur a une bonne mutuelle)  : 18/20.  Bravo madame Barma, je vous donne également 18/20.

Commenter cet article

Archives

À propos

Michel ZORDAN présente des extraits de ses romans. Il se laisse également aller à quelques réflexions sur l’actualité.