On n’demande qu’à en rire : avec Antonia, Catherine Barma retouche le jackpot
Où es-tu Antonia, qu'es-tu devenue ? C’était la séance du vendredi 26 octobre 2012. Deux tickets gagnants en une semaine, c’est du jamais vu. Et en plus ce sont des filles ! Je l’ai toujours dit, la consécration pour cette émission viendrait par les filles. La parité n’y est pas encore, mais c’est pour bientôt.
Il y a eu Constance, puis Ferroni, puis Villers, puis Zidani et enfin Antonia. J’en oublie peut-être une ou même deux. Qu’elles se fassent connaître et je les rajouterais.
Fantastique Antonia en patronne de crèche clandestine à Marseille. Tous les clichés y étaient, mais avec cette prêtresse ça passait superbement bien. Et en plus les gosses, ils avaient l’air content d’être là. Quoi demander de plus à une crèche que le bien-être des enfants, et leur parfait épanouissement. Et là c’était le top du top, une expérience exceptionnelle qui leur profitera plus tard. En plus, clandestin à Marseille, n’était peut-être pas le bon mot pour qualifier la crèche. Dans cette ville on ne sait jamais trop, ou se situe la ligne jaune. Je crois que les marseillais la place selon leur besoin. Je dirais qu’ils sont pratiques, et qu’ils s’adaptent à la situation. Dans un autre pays, cette femme serait considérée comme une sainte, de la trempe de sœur Emmanuelle. Elle aussi s’occupait d’enfants. Et maintenant les soixante-dix mômes, ils vont devenir quoi ? Leurs mères vont être obligées de rester à la maison, ça va créer des soucis d’argent, des dissensions dans les couples, et puis après… Faire des lois, et les faire appliquer ne résout pas obligatoirement les problèmes, la preuve…
Encore une fois, le malin dans tout ça, c’est Laurent Ruquier, parce qu’encore une fois, il était là au bon moment. Il se fait très rare dans l’émission, mais à chaque éclosion d’une « star » il est là. Plus tard, il pourra dire j’y étais, c’est grâce à moi. Cette petite me doit beaucoup, et blabla et blabla. Non monsieur Ruquier, cette jeune femme plein de talent ne vous doit absolument rien.
Malheureusement lorsqu’une star éclot, une autre se fane. Je dis « star » parce qu’on ne doit en aucun cas tirer sur une ambulance. Pour moi, Pierre Diot n’a jamais eu sa place dans l’émission. Je dirais même qu’il a été victime d’un malentendu. Un peu comme Babass. Mais Babass avait un petit côté sympathique, style cocker paumé, que Pierre Diot n’a pas. Hier Diot a touché le fond, et il a morflé. Madame Barma l’a taclé avec une violence inouïe et le public l’a latté plus fort encore pour être bien certain qu’il ne viendrait plus leur gâcher le spectacle. C’était prévisible, à force de jouer au yoyo, Diot a fini par se rétamer. Ejecté le bonhomme, après vingt cinq passages, c’est pour lui une catastrophe. J’espère que dans la rue les gosses ne vont pas lui jeter des cailloux. Je lui conseille quand même et pendant quelques temps de ne pas sortir sans sa capuche. Pierre, mon ami Pierre, tu étais trop bon pour cette émission, ils t’ont cassé pour éviter que tu leur fasses de la concurrence ailleurs. Allez, et bon vent. Tu peux aller en Province, là-bas ils ne te connaissent pas, il y a des endroits ou même la TNT n’arrive pas. Et puis il y a aussi la Belgique et même la Suisse. Je me pose quand même une question, comment le public du Moulin Rouge qui t’aimait bien a pu te refiler un 7 ? Et si tu avais été victime de la parité ?
Artus s’en ai assez bien tiré, grâce aux désormais très célèbres et incontournables Décaféinés. Ils n’ont rien de très célèbres et de très incontournables, mais la direction veut absolument les garder. J’ai ouï-dire qu’ils feraient partie d’une espèce d’humoristes en voie de disparition. Ils seraient les derniers, et le service public se doit de la conserver. La redevance ça sert aussi à ça.
Je fais plus court que d’habitude, parce qu’on me reproche de faire trop long.