On n’demande qu’à en rire : Laurent Ruquier viré, ça lui pendait au nez

3 septembre 2012. Voilà c’est reparti. On n’demande qu’à en rire troisième édition,  avec Michalak  aux commandes.  Ben oui, trop vieux pour continuer à faire du rugby à plein temps, ou pas assez payé à Toulon,  il présente l’émission à la place de Ruquier.  À moins qu’il ne soit qu'un homonyme.

Mais c’est à la mode, les anciens footballeurs qui se reconvertissent dans le commentaire, ils sont légions.  Les anciens rugbymans qui se reconvertissent dans la télé, c’est moins fréquent. Il y eu Albaladejo Pierre,  plus récemment sur RMC  Moscato fait son show.   Je te dis pas la qualité des commentaires. Mais  bon, ils s’adressent à des passionnés de sport,   callés au fond de leur canapé.  La prestation de Michalak, c’est du même tonneau, j’espère que la 2 ne le paye que très peu. Pour la chaîne c’est un bon moyen de faire des économies,  d’autant plus que le nombre  de jury à augmenter : 4 au lieu de 3.  

Les jurys parlons-en.  Jean Benguigui,  parfois un peu bougon, mais il est payé pour ça et dans sa catégorie c’est de très loin le meilleur.  Je suis gentil, parce que ses critiques ne sont pas toujours très à propos, mais bon,  on est sur la 2, l’à peu près est de mise.  Normal, ils n’ont pas grand-chose pour vivre, juste une petite cotisation de la part de tous les français (150€ multipliés par le nombre de foyer.)

Catherine  Barma, je l’adore, et  j’avais comme impression première que cette dame avait mis à profit les quelques semaines de vacances grassement payées par la 2 pour tenter de comprendre.  Tenter de comprendre comment l’émission fonctionnait. Paradoxe, après deux ans, et  étant la productrice, elle n’y était toujours pas parvenue. Mais je crains qu’elle ne soit pas allée au bout de l’exercice, et n’a toujours rien compris. Pour le moment elle fait semblant, mais la vérité va bien finir par transpirer.

Laurent Ruquier expulser de son siège de patron a prit la place d’un jury. Heureusement Michalak l’a remis vertement à sa place deux à trois fois. Le bonhomme pensait toujours être le chef, il parlait , parlait, parlait… Soulant le mec… J’ai failli buzzer, enfin zapper.  

La meilleure pour la fin. Le quatrième, enfin la quatrième, parité oblige, c’est Danielle Evenou. Danielle Evenou qui note des humoristes,  c’est comme une erreur qui se serait glissé dans le casting.  À deux ou trois reprises elle a essayé de jouer les nunuches (si, si parfois elle y parvient) mais là c’était raté. Le remake des pervenches ce n’est pas pour aujourd’hui et c’est tant mieux.  SVP,  il faut vite lui trouver un ou une remplaçante.  Parité oblige, une.  Mais trouver une femme pour rivaliser avec Catherine Barma ne va pas être facile.

Bref, pendant quelques semaines on s’était habitué aux « best of », les meilleurs moments des deux premières années.  Dommage avec la reprise on retombe tout de suite dans le quelconque, l’ordinaire,  l’à-peu-près.   D’abord le sacrifié de l’émission, aujourd’hui c’était le rôle de Nicolas de la Baume.  Il a coulé très rapidement et avec lui le sketch clouant le Qatar et ses dollars au pilori.  

Puis ce fût, Pierre Diot.  Je crois que son meilleur sketch fût son premier, depuis au lieu de progresser il régresse.

Eymric Lompret, lui est une énigme,  mais j’ai bon espoir. C’est comme dans l’artillerie, un coup long, puis un coup court.  Faut juste lui laisser le temps afin qu’il tape au milieu.

Donel Jack’man, rien que le nom et vous avez tout comprit. Son problème c’est Faudel,  après quelques séances chez  le psy, peut-être devrait-il   s’en sortir. Mais ce sera long, très long.  Les jurys ont décidé d’en faire une vedette. Devant la pertinence des ces experts, on ne peut que s’incliner.

Après tout,  personne n’est obligé de regarder.  Mais c’est quand même nous qui payons (150 € X par 27 millions de foyers, ça fait combien.)  J’ai pas assez de zéro sur ma machine.