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Michel ZORDAN présente des extraits de ses romans. Il se laisse également aller à quelques réflexions sur l’actualité.

28 Feb

La mission de l'humain est-elle de détruire la Terre ?

Publié par Michel Zordan

Avertissement : trop penser, ou trop croire peut être nocif pour la santé… C’est déjà trop tard pour moi…

Nos bambins seraient-ils une armée de bactéries en devenir ?

L’individualisme insensé des uns, le collectivisme acharné des autres, chacun étant sûr de ses choix, ou voulant le faire croire, notre civilisation avance cahin-caha, vers ce que les humains appellent le progrès.

Telles les branches des arbres, les humains naissent en désordre, ne rentrant dans le rang imposé par d’autres, imposé pas ceux qui croient savoir, nous obligeant ainsi à avancer courber. Plus nous avançons, et plus ceux qui croient savoir sont nombreux, pourtant, s’ils savaient vraiment, courraient-ils aussi vite ?

Ceux qui savent ou disent savoir, tracent des routes, que d’autres essaient juste de suivre, la plupart ayant toujours un temps de retard.

On peut prendre bien des routes, suivre nombre de chemins, tout nous ramène à cette seule certitude, celle de ne pas savoir.

Où courant nous, et pourquoi courons nous aussi vite, que cherchons-nous ?

À l’aube de ce vingt et unième siècle la population mondiale avoisine les 7 milliards d’individus. À la fin du dix-huitième les humains n’étaient que 7 à 800 millions, et à la fin du dix-neuvième, environ 1 milliard et demi. En un siècle la population mondiale a crû, de plus de cinq milliards, elle progresse au rythme de 100 millions par an, un milliard minimum, tous les 10 ans.

Combien d’humains peupleront la terre dans un siècle ?

Mais qui est réellement l’être humain, qui sommes-nous ? Des animaux dotés d’intelligence suprême, pouvant répondre à tous les défis, ou seulement des êtres destructeurs… Et si nous n’étions qu’une armée de bactéries programmée pour détruire la Terre…

Embrigadées encore en couche, marchant à peine, relâchés au quart de siècle, vos chères têtes blondes, brunes, ou rouquines, ne seraient-elles pas des micro-organismes malfaisants ayant pour seul objectif, de consommer et consommer encore plus ? Le disque dur bien garni par ceux qui savent, ou qui croient savoir, devrait leur permettre de valoriser à l’excès leur capacité de nuisance.

À l’instar d’une maladie, notre volonté imposée, ne serait-elle pas de faire imploser purement et simplement notre planète ?

Imaginez la Terre dans un siècle, avec 17 milliards d’individus ! Imaginez la croissance nécessaire pour donner du travail, ou plus simplement pour les nourrir. Imaginez les immeubles, les routes à construire, imaginez l’espace, saturé d’ondes et de véhicules en tous genres !

Restera-t-il une seule contrée sauvage, n’ayant pas été contaminée par l’homme, sûrement pas !

Grâce aux armements toujours plus performants, on aurait pu penser que la destruction serait venue plus tôt. Mais cela aurait été trop facile, trop voyant, avec le fameux progrès, nous détruisons tout aussi efficacement, mais sous couvert de la course au bien-être des terriens.

Imaginons qu’à l’aube des temps, une espèce, une seule, est acceptée, ou soit poussée, par une intelligence supérieure, que notre imagination obtuse nous empêche de soupçonner l’existence, à se multiplier pour détruire ce qui ne pourrait être qu’une erreur, suite au bing bang : la Terre. Oui, la Terre, une simple erreur de manipulation, et nous les humains, un remède ou plutôt un poison.

Regardez nos agissements au nom du sacro-saint progrès.  Nous traçons des routes, toujours plus de routes. Soi-disant, pour aller plus vite ? Mais pourquoi aller plus vite, nous ne savons pas ou nous allons ! Pour gagner du temps ? Mais pourquoi gagner du temps, nous travaillons de moins en moins et avons du mal à occuper notre temps libre ?

Toutes ces routes, tous ces immeubles, tous ces produits que nous déversons, tous ces océans que nous pillons, ces sous-sols que nous saccageons, tous ces aménagements censés améliorer la vie des humains, ne sont-ils pas autant de plaies que nous infligeons à la Terre, pour la tuer à petit feu, bien doucement, comme pour la faire souffrir encore plus.

Et si les humains n’étaient qu’une maladie, une sorte de cancer inoculé, par une intelligence que nos cerveaux étriqués ne peuvent, ou ne veulent pas admettre, dans le corps de la Terre, avec pour simple et irrémédiable mission de la détruire.

Et si les maladies qui nous entourent, et qui nous touchent, n’étaient qu’une réponse de cette Terre pour tenter d’endiguer cette tumeur maligne que nous sommes…

Voilà, ne vous en faites pas, je me trompe peut-être, tout va sûrement rentrer dans l’ordre, le monde entier veille au grain…

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