Un exil plus loin
Résumé : Choisir l’exil, partir très loin par peur de commettre l’irrémédiable. Choisir l’exil pour rompre avec cette malédiction qui poursuit ma famille. Mais surtout, partir à l’autre bout du monde, « creuser » une barrière de 16000 kilomètres pour empêcher le malheur de rebondir sur moi, et atteindre mes proches.
À l’image du mur sur lequel la balle ricoche pour tuer, Sylvio pense qu’il est l’élément sur lequel le malheur rebondie pour atteindre ses proches. Mais peut-ont recommencé une nouvelle vie en faisant totalement abstraction du passé, si l’on conserve des liens très étroits avec une famille que vous aimez et qui vous aime ? Le chagrin, la fuite sont-ils les seuls exutoires au malheur ? Et si la solution était d’inconsciemment s’exposer, enfin que la balle vous touche de plein fouet et ne puisse cette fois rebondir ? Le malheur était-il fourbe, malhonnête, vicieux ? Le malheur peut-il permettre des moments heureux, très heureux même, pour mieux vous désarmer, pour vous rendre vulnérable, faisant baisser votre garde, pour mieux atteindre son but… Et vous rendre malheureux très malheureux…Mais le malheur se fatigue aussi… c’est alors qu’il faut savoir en profiter.