La princesse de bronze
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C’est à Paris, mais c’est quand même trop beau pour être vrai ; et si pourtant c’était vrai ? De nos jours à Paris, un jeune homme Raphaël Lemer, pompier de son état, se laisse aller à trop écouter le chant divin d’une merveilleuse sirène. Une métaphore sur le Monde qui nous entoure : dès que ça devient trop beau, vous pouvez être certains que les ennuis ne sont plus très loin.
Extrait : Je ne comprenais rien aux propos de la jeune fille. Elle devait sûrement délirer, il était grand temps de la sortir de là. Après avoir averti un collègue qui arrivait sur le palier, je la pris dans mes bras et repartis dans les escaliers. Son corps était souple comme la soie et aussi léger qu’une plume, son parfum enivrant semblait venir d’un autre monde. Jamais je n’avais transporté une victime avec autant d’aisance. Je la serrais très fort et la jeune fille ne pouvait douter plus longtemps de l’intérêt que je lui portais.
– Je dois vous avertir que je suis la Princesse de Bronze, la fille du roi Huitzilihuitl. Si vous voulez m’aimer je ne pourrai pas me refuser à vous, mais je devrai vous jeter un maléfice.
– Pardon, excusez-moi, je n’ai pas très bien compris, c’est quoi cette histoire de fille de roi et de Princesse de Bronze ?
Sans même hausser le ton, sans la moindre parcelle de d’agacement, d’impatience, ou même d’émotion, la belle reprit son explication. Dans cette voix, il y avait bien un soupçon de fleur de sel de Guérande qui rehaussait avec bonheur le goût de miel. Digne d’un chef étoilé.